Je me suis rendu début juillet à Euronat, dans le Médoc, pour un séjour d’une semaine. C’est la première fois que je séjournais dans ce grand centre. Ce fut des vacances, au début, à la saveur un peu étrange, suite au confinement, à mes autres projets de voyage annulés, au télétravail, à la limitation des contacts, etc. C’était la première fois que je traversais la frontière cette année!
Sur place, bien sûr, des éléments indiquent l’existence de l’épidémie, comme partout. Mais les mesures imposées par le centre furent très supportables. Je me suis vraiment senti en vacances !
A la piscine, le virus semblait presque oublié, l’ambiance était bonne, conviviale, respectueuse. Il y avait moins de transats, à cause de la distanciation sociale, mais j’ai toujours pu trouver une place pour profiter du soleil !
Le centre, en effet, n’était pas rempli au maximum de sa capacité, loin de là. Les vacanciers respectaient pour la très grande majorité les règles d’hygiène.
Et puis, la plage est immense… Un bémol, toutefois : je n’ai pas retrouvé à Euronat l’esprit du naturisme que je recherche. Trop de personnes gardent leurs vêtements le matin, et se rehabillent en fin d’après-midi, même si les températures sont agréables, voire élevées. J’ai même croisé un couple habillé comme en ville en début d’après-midi ! Que faisaient-ils là ? La direction ferme trop les yeux. Dommage… Mais je n’oublierais pas ces (courtes) vacances presque ordinaires dans une année qui, elle, ne l’est pas.